Nos voeux pour 2023

Chère adhérente, cher adhérent, à tous nos sympathisants,

Recevez nos vœux pour une nouvelle année au cours de laquelle notre combat contre les pollutions de toutes sortes sur le bassin nord Mosellan, et en particulier celle de l’usine Knauf, aboutisse enfin.

Oui la lutte continue, et elle ne portera ses fruits qu’avec votre appui et votre réponse aux événements que nous allons organiser cette année.

Vous l’avez peut-être trouvé dans vos boîtes à lettres si vous habitez Illange, Bertrange, Yutz, Stuckange ou Kuntzig, les communes les plus souvent impactées ; mais si vous habitez l’une des 6 autres communes également « empoisonnées » par les émissions des particules fines de l’usine et les odeurs, aussi vous est-il adressé, avec nos meilleurs vœux pour que la situation change en 2023.

Nous le partageons également avec tous nos sympathisants afin que vous puissiez étendre son impact auprès d’amis, soucieux comme vous de la restauration de l’air que nous respirons, qui habiteraient Thionville, Terville, ou les 6 autres communes concernées.

Souhaitant vous retrouver, toutes et tous, à nos prochains rendez-vous, uni.e.s dans ce combat, nous vous renouvelons nos vœux de SANTE préservée et de BONHEUR pour cette nouvelle année et vous invitons déjà à notre réunion publique, au centre socio-culturel à Illange, le 10 mars à partir de 19h.

Le CA de Stop Knauf Illange

De l’origine des odeurs : pas d’explication depuis 3 ans – et ce n’est pas pour demain

Lundi 24 Octobre 2022 nous étions nombreux à nous réunir avant et pendant la réunion Odometric de restitution des résultats de l’étude sur les nuisances olfactives liées à l’usine knauf après 3 ans d’activité.

On notera la présence à nos côtés d’opposants au projet d’usine de laine de roche à Soissons, notamment le maire de Courmelles qui résiste toujours et refuse de signer le permis de construire pour l’usine Rockwool.

Un bel exemple pour le maire d’Illange qui doit prendre la décision de signer ou pas le permis de construire permettant l’extension de knauf sur la mégazone.

Quand à l’observatoire des odeurs conduit par la société Odometric, l’étude confirme que ça pue et que c’est à cause de l’usine. Mais le nouveau directeur de knauf Illange (déjà le 3eme…) ne donne pas d’explication …

Et de nous faire le coup de la panne informatique : les données permettant de corréler plaintes des riverains et niveaux d’émissions de polluants ne seraient pas exploitables à cause d’une cyber attaque qui a eu lieu en Juin 2022.

Odométric et Knauf proposent de poursuivre encore l’étude durant 15 mois supplémentaires …

Qui y croit ?

Cette proposition ne nous convient pas ! Ça n’avance pas ! L’enfumage continue !

Le village contre la multinationale

Parution le 4 novembre 2022

Arnaud Svrcek a passé toute sa vie à Courmelles, village de 1870 habitants du Soissonnais.

Quand il en a été élu maire à l’été 2020, il a dû relever bien des défis, mais il était loin de se douter qu’un projet menaçait de fragiliser encore plus son territoire : l’installation d’une usine sur des terres agricoles.

Rockwool, leader mondial de la production de laine de roche, souhaite établir son nouveau site sur les hauteurs du village.

Ce qu’on leur présente comme une aubaine, la majorité des Courmellois le perçoivent comme une énième fausse promesse. Les craintes se confirment en découvrant le projet et sa cheminée de 47 mètres recrachant jour et nuit des rejets toxiques. Une industrie polluante du passé.

L’histoire de Courmelles est celle d’un village français qui a décidé de se battre. Arnaud Svrcek fait le récit de cette France désindustrialisée et perdante de la mondialisation, qui a décidé de ne plus se laisser faire par les multinationales et ceux qui les soutiennent.

Arnaud Svrcek est maire de Courmelles. David Breger est journaliste indépendant.

Séance publique de signature Samedi 5 novembre

Librairie Interlignes rue de Jaulzy, Soissons

Le stockage des déchets selon la préfecture

Suite à notre courrier du 14 Juin 2022 adressé à la préfecture de la Moselle concernant les importants rebuts de laine de roche constatés sur les sites du port d’Illange et de Garolor à Ennery, voici, sans équivoque, sa réponse en date du 17 Octobre 2022 :

Il en ressort simplement que :

  • vous pouvez entreposer dans votre jardin jusqu’à 5 000 m2 de laine de roche, sur une hauteur à priori non limitée,
  • le stockage à l’air libre et sans protection de tels rebuts n’est pas dommageable pour l’environnement.

Chacun jugera …

Aussi, puisque l’impact sur l’environnement est inexistant, et afin de montrer notre volonté d’aller dans le bon sens, celui de l’emploi, celui des normes ICPE, celui de l’environnement, celui de la lutte contre le réchauffement climatique par l’emploi de charbon pour fabriquer un matériau peu performant contre la chaleur, et bien sûr, celui du stockage de ces rebuts, nous faisons la modeste proposition d’entreposer les dits rebuts dans les cours de récréation des écoles alentour (toutes proches du site par chance) pour permettre aux écoliers de laisser libre cours à leur imagination lors d’une séance de travaux pratiques et autre activité pédagogique à l’aide de ces plaques, dont la dangerosité n’est plus à discuter, le tout dans le parfait respect de l’environnement et de leur santé.

Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Knauf va s’agrandir sur le site d’Illange, envers et contre tout

Knauf souhaite s’étendre sur la mégazone d’Illange.

Vous êtes nombreux à vous plaindre des nuisances olfactives, de jour comme de nuit. Vous pourrez vous imaginez facilement combien la situation va s’aggraver avec cette extension !

Une demande de permis de construire a été déposée et le conseil départemental a déjà donné son aval à l’unanimité.

Malgré le démarrage chaotique de l’usine, malgré les départs d’incendies fréquents, malgré les amoncellements de rebuts à ciel ouvert, malgré les nuisances quotidiennes que subissent les riverains, malgré des cheminées exemptes de systèmes de filtration, malgré l’utilisation du charbon aggravant encore le dérèglement climatique dont nous subissons désormais les effets destructeurs … les élus départementaux renouvellent leur confiance à l’industriel et à son mode de production.

Le Président du département n’a-t-il pas affirmé vouloir isoler dorénavant les collèges du département avec de la laine de mouton, plus vertueuse, et dans son utilisation, et dans sa fabrication ?

L’argument du produire local aurait, semble-t-il, dû suffire à les convaincre.

De qui se moque-t-on ? Produire local quand fait venir le combustible des pays de l’Est ?

Polluer local, oui, en revanche !

Dans une région où la qualité de l’air est déjà fortement dégradée du fait du trafic routier !

NON à KNAUFLAND ! NON à KNAUF BIS !

La lutte continue, la lutte recommence !

« Isolgate » : la Cour des comptes doit se saisir de l’affaire

Nous publions ici un article des Echos parus en 2020 dont la pertinence reste parfaitement d’actualité quant au choix discutable de la laine de roche comme isolant pour les années à venir :

Par Antoine Boudet

Publié le 22 janv. 2020 à 12:52 Mis à jour le 22 janv. 2020 à 16:40

Le 9 juillet 2014, le rapport du député PS Jean-Yves Le Déaut et du sénateur UDI Marcel Deneux sur « Les freins réglementaires à l’innovation en matière d’économies d’énergie dans le bâtiment », était rendu public. Adopté à l’unanimité des dix-huit députés et dix-huit sénateurs composant le très sérieux Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), il appelait à un choc salutaire alors que devait s’ouvrir à l’automne la discussion du projet de loi sur la transition énergétique porté par la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie de l’époque, Ségolène Royal.

Après plus d’un an d’études et pas moins de 260 personnes auditionnées, c’était « un pavé dans la mare d’un secteur du bâtiment très conservateur », commentait alors Jean-Yves Le Déaut, premier vice-président de l’Office, scientifique reconnu et rapporteur de ce document de près de 100 pages. Cinq ans et demi après, il livre aux « Echos » son analyse de la situation actuelle du marché de l’isolation des bâtiments neufs et anciens, à l’heure où un arrêt de la Cour de cassation a définitivement débouté fin 2019 un syndicat de fabricants d’isolants en laines minérales de sa plainte déposée en 1998 contre la société Actis pour publicité mensongère, révélant aussi un véritable « Isolgate » sur les performances isolantes réelles des laines minérales, dont celles du leader Isover (filiale de Saint-Gobain).

Que vous inspire le récent arrêt de la Cour de cassation dans l’affaire dite « Actis » ?

Il ne m’a pas surpris, car il reprend point par point ce que disait notre rapport en 2014. Je note la lenteur extrême de nos dispositifs. Alors qu’une situation est connue, il faut attendre l’épuisement des procédures judiciaires pour que se pose enfin, et obligatoirement, le problème. Nous écrivions alors que la résistance thermique des laines minérales évaluée en laboratoire chute très fortement lorsqu’elles sont mises en oeuvre dans les bâtiments et que leur mise en place « doit s’accompagner de l’installation complémentaire sur la face intérieure d’un pare vapeur pour bloquer l’humidité, et sur la face extérieure d’un pare pluie pour empêcher les infiltrations. » Force est de constater que la performance énergétique est largement conditionnée par la qualité de la pose du matériau. Or, en France, aucun contrôle de la performance énergétique n’est effectué a posteriori. Il s’agit bien d’un « isolgate », car je compare ce dossier à celui que nous avions expertisé en son temps à l’Office sur les moteurs de voiture diesel où manifestement, comme ici, les performances étaient calculées de manière théorique pour masquer la réalité.

L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, l’Opecst, appelait à l’époque à un choc salutaire, et ce alors même que devaient s’ouvrir les discussions au Parlement sur le projet de loi sur la transition énergétique. Plus de 5 ans après, quel constat dressez-vous de la situation ?

Je vais vous faire à peu près la même réponse qu’il y a quelques semaines devant la mission d’information de l’Assemblée nationale sur Lubrizol où j’étais pré-auditionné pour avoir été rapporteur sur l’affaire AZF. On a appliqué la technique du mirabellier, en secouant le dossier. Pour ce qui concerne notre sujet, il en a résulté quelques décisions positives, comme la création d’un conseil supérieur de la construction, qui existait déjà, et de l’efficacité énergétique, et l’instauration d’un meilleur contrôle du Centre scientifique et technique du bâtiment, le CSTB. Sans aller néanmoins jusqu’à suivre ma recommandation de séparer l’activité de prescripteur de celle de prestataire, comme cela a été fait dans le nucléaire. En revanche, rien n’a changé sur l’essentiel, à savoir les mesures de performances.

Pourquoi rien n’a changé, alors que tout le monde savait ?

Les experts interrogés à l’époque disaient en effet que les performances de la laine de verre posée dans les bâtiments étaient dégradées. Pourquoi ils n’ont pas été écoutés ? Il reviendra à l’Autorité de la concurrence de le dire, mais peut-être parce qu’il y a des intérêts en jeu… En attendant, des sommes énormes sont en jeu. L’Etat verse chaque année des milliards d’euros au titre de l’isolation thermique des bâtiments. Si ces aides sont accordées à des produits dont les performances sont en réalité en deçà de celles affichées dans les conditions de pose actuelles, c’est très grave !

Que préconisez-vous pour mettre fin à cet « isolgate » ?

Il y a plusieurs choses à faire. Il faut que la Cour des comptes se saisisse du dossier des aides. C’est la moindre des choses, il s’agit d’argent public. L’Opecst devrait en outre exercer son droit de suite, pour faire une évaluation de la situation actuelle. Une mission d’information parlementaire sur les aides pourrait être mise en place. La Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP), au Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, et le CSTB devraient faire la lumière sur les moteurs de calcul des performances des produits isolants, d’une grande opacité. Enfin, et c’est le plus simple et le plus rapide, le gouvernement doit prendre sans tarder un arrêté ministériel pour imposer les conditions de pose des laines minérales. Il est encore temps de mener ce travail notamment dans le cadre de la RE 2020 qui doit rentrer en application au 1er janvier 2021.

Antoine Boudet

SKI soutient Stop Rockwool Soissons lors d’une manifestation à Courmelles

Des membres de SKI sont venus grossir les rangs de la manifestation du 21 Mai 2022 à Courmelles (Aisne) contre le projet Rockwool.

Rappelons au passage le rôle fondateur qu’avait joué Guy Vignard pour le collectif Stop Rockwool de Soissons qui désormais est bien organisé et oppose une résistance admirable à l’industriel et à certains élus dont la préoccupation principale n’est pas la santé de leurs concitoyens.

Admirable également est la position du maire de Courmelles, M. Arnaud Svrcek, qui a refusé d’octroyer le permis de construire à l’industriel suite à l’avis défavorable du commissaire-enquêteur. Sur ce point, les contextes entre Illange 2018 et Courmelles 2021 diffèrent … on connait la suite.

M. Svrcek nous a chaleureusement remerciés de notre présence et nous lui témoignons à nouveau ici toute notre admiration pour son courage et sa droiture.

Nous avons également rencontré M. Baudrier, adjoint à la mairie de Paris, qui a fait savoir que la laine de roche (et autre isolant similaire) sera désormais bannie des projets de construction dans la capitale, ce qui constitue un signal fort et sans équivoque à tous ceux qui soutiennent les laines minérales.

Nous reprenons ici le compte-rendu de l’AFP sur cette journée riche en contacts et porteuse d’espoir.

Entre 430 manifestants, selon la préfecture et plus de 530, selon les organisateurs, ont manifesté samedi 21 mai 2022 près de Soissons (Aisne) contre le projet d’implantation d’une usine de laine de roche du géant danois Rockwool.

Ils entendaient dénoncer une usine qui serait une des plus polluantes de France, un déni de démocratie ​mais aussi la production d’un produit utilisé pour l’isolation thermique non durable, non recyclable, déjà obsolète, selon le collectif d’opposants Stop Rockwool.

La mairie de Paris va favoriser dans les appels d’offres uniquement les matériaux biosourcés et plus la laine minérale, donc il n’y aura même plus de marché à Paris ​pour ce produit, a déclaré par téléphone à l’AFP un des fondateurs du collectif, Thomas Bosniaque.

Le 31 mars 2021, le préfet de l’Aisne a délivré à Rockwool, leader mondial de la fabrication d’isolants en laine de roche, une autorisation d’exploiter dans une Zone d’aménagement concertée (ZAC) du village de Courmelles, au sud de Soissons.

Avis défavorable du commissaire enquêteur

Le projet avait pourtant reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur. L’enquête publique concluait que les nuisances, liées notamment à l’impact environnemental de cette usine qui emploierait quelque 130 personnes, l’emporteraient sur ses avantages.

Le conseil municipal de Courmelles s’était lui aussi prononcé, à l’unanimité, contre cette implantation. De nombreux riverains se sont opposés au projet et un collectif de médecins a alerté sur le rejet de substances toxiques dans l’atmosphère (particules fines, ammoniac, acide chlorhydrique…).

Un manifeste signé par 71 médecins

Le manifeste des médecins dénonçant le projet a été signé à ce jour par 71 médecins, parmi lesquels des chefs de service de l’hôpital de Soissons et le député LREM candidat à sa réélection Marc Delatte, présent à la manifestation.

Dans ce bras de fer, les deux parties ont saisi le tribunal administratif.

En juillet, les associations s’opposant au projet ont déposé des recours contre l’arrêté préfectoral.

La préfecture de l’Aisne et la société Rockwool en ont quant à elles déposé contre l’arrêté municipal refusant le permis de construire.

Sur son site internet, Rockwool explique transformer une ressource naturelle abondante en des produits qui répondent aux plus grands défis de notre monde ​en améliorant les performances thermiques des bâtiments.

Samedi 21 Mai 2022, Guy Vignard, un an déjà …

Le 21 Mai 2021, Guy nous a quittés.

Hasard (?) du calendrier, ce samedi 21 Mai 2022, des membres de SKI battaient le pavé avec ceux du collectif de Soissons qui partagent le même combat. Rappelons que Guy avait été à l’origine de leur création.

A travers cette lutte que nous continuons de mener pour la nature et la santé, et que d’autres relayent désormais, nous rendons hommage à Guy pour son action et sa détermination.

Il a fait des émules. Merci Guy.

Le stockage des déchets selon Knauf (bis)

Voici quelques clichés pris en Mai 2022 au port d’Illange qui parlent d’eux-mêmes sur l’attention toute particulière que l’industriel porte au stockage des rebuts impropres de sa production ainsi qu’au code de l’environnement.

Rappelons que la préfecture de la Moselle avait mis l’industriel en demeure de procéder à un stockage réglementaire pour des raisons de santé publique en Janvier 2020 (voir arrêté préfectoral ci-dessous).

Il faut croire que Knauf a la mémoire courte car on peut raisonnablement douter que l’entreposage sauvage constaté en 2022 sur ces photos soit réellement réglementaire.

Un courrier de SKI sera adressé prochainement à la Dreal et à la préfecture pour demander des explications sur cette sinistre réalité. Il faut rappeler que l’arrêté de 2020 visait à protéger les populations et l’environnement de l’effritement de ces plaques de laine de roche entreposées à ciel ouvert et dont les particules néfastes pour la santé seraient dispersées par les vents, le ruissellement des pluies …

Ces images écornent sérieusement les publications de Knauf (Fuse notamment) en matière de respect de l’environnement et des populations.

Ci-dessous pour rappel, l’arrêté préfectoral de Janvier 2020 obligeant Knauf à respecter le code de l’environnement pour l’entreposage de ses rebuts de production :

Des similitudes entre l’usine Knauf d’Illange et celle de Rockwool à Soissons – mêmes arguments à l’implantation, mêmes dommages aux populations

Dans le cadre de la manifestation du 21 Mai 2022 organisée à Soissons par le collectif Stop Rockwool ainsi que d’autres organisations de défense de l’environnement et de la santé, évènement auquel SKI participera, nous publions ci-dessous deux lettres de Thomas Le Roux, chercheur au CNRS, sur le projet Rockwool ; la première en 2020 lors du lancement du projet, et la seconde en 2021 adressée à la préfecture de l’Aisne.

Il est frappant de constater les ressemblances évidentes entre les contextes Knauf à Illange et Rockwool à Soissons : simplification des démarches pour les industriels, enquête publique éclair, création d’emplois contre environnement, parole savante d’experts issus du monde industriel contre parole profane des riverains, stratégie à court terme polluante contre projet durable plus long à mettre en oeuvre, et surtout, même dommages pour la nature et les hommes.

Première lettre en Octobre 2020 :

Seconde lettre en Mars 2021 :