Amazon Crésus et tous les autres

« Jusques à quand Catilina abuseras-tu de notre patience ? » Comme Cicéron dans ses Catilinaires, nous nous posons la question à propos du gouvernement qui laisse faire et autorise les entreprises comme Amazon à nous bouffer tout cru.

J’apprends ce matin qu’ « Amazon a enfin choisi la ville où il souhaite construire sa gigantesque plateforme ».

Imaginez ! Une plate-forme de 185 000 m² occupée par ce géant de la vente par correspondance.

Le patron d’Amazon n’est pas suffisamment riche ? Il faut continuer à noyer et détruire les petits commerces alentour. Jeff Bezos c’est Crésus : il travaille bien, comme son père il souhaite l’expansion du royaume et il y va, il y met du fric, du fric, du fric. Pas de problème, il en a plein ! Il décide de s’agrandir, il a le nez fin ce Crésus, il profite du confinement et voit sa fortune s’accroître de 22 milliards d’euros depuis le début de l’année.

Amazon est critiqué pour son empreinte carbone à cause de la consommation d’énergie dans le domaine informatique, il lui faut des serveurs en quantités énormes. Mais il est pointé du doigt surtout pour les conditions de travail de ses ouvriers. Le géant du e-commerce exploite les travailleurs et les presse comme des citrons. Il faut tenir le rythme et à ce jeu-là beaucoup d’employés ne suivent pas. Les témoignages sont nombreux. De longues heures très physiques passées dans les entrepôts et il faut faire vite sinon on perd de l’argent.

Pourquoi autorise-t-on Amazon à construire encore ? L’État se montre complice en autorisant l’implantation de ce géant américain sur le sol français. Il doit stopper tous ces projets destructeurs contraires au sens commun qu’il s’agisse d’Amazon, de Knauf, de Rockwool, des entreprises qui essaient de donner le change, qui vont mettre des panneaux solaires, des nichoirs, sur leurs sites pour faire croire qu’ils sont à fond dans la transition écologique. Pauvres types !

Note : J. Bezos est également propriétaire du « Washington Post » qui fut un jour un journal apprécié et reconnu par ses pairs et le public (un peu comme Le Monde »…) ainsi que de diverses sociétés spécialisées dans ce qui touche à « l’intelligence artificielle » et à ce titre il travaille beaucoup avec les nombreuses agences de renseignement du gouvernement étazunien. Il possède également une société de voyages spatiaux, Blue Origin. Une nouvelle race de prédateurs !