Knauf souhaite s’étendre sur la mégazone d’Illange.
Vous êtes nombreux à vous plaindre des nuisances olfactives, de jour comme de nuit. Vous pourrez vous imaginez facilement combien la situation va s’aggraver avec cette extension !
Une demande de permis de construire a été déposée et le conseil départemental a déjà donné son aval à l’unanimité.
Malgré le démarrage chaotique de l’usine, malgré les départs d’incendies fréquents, malgré les amoncellements de rebuts à ciel ouvert, malgré les nuisances quotidiennes que subissent les riverains, malgré des cheminées exemptes de systèmes de filtration, malgré l’utilisation du charbon aggravant encore le dérèglement climatique dont nous subissons désormais les effets destructeurs … les élus départementaux renouvellent leur confiance à l’industriel et à son mode de production.
Le Président du département n’a-t-il pas affirmé vouloir isoler dorénavant les collèges du département avec de la laine de mouton, plus vertueuse, et dans son utilisation, et dans sa fabrication ?
L’argument du produire local aurait, semble-t-il, dû suffire à les convaincre.
De qui se moque-t-on ? Produire local quand fait venir le combustible des pays de l’Est ?
Polluer local, oui, en revanche !
Dans une région où la qualité de l’air est déjà fortement dégradée du fait du trafic routier !
Nous publions ici un article des Echos parus en 2020 dont la pertinence reste parfaitement d’actualité quant au choix discutable de la laine de roche comme isolant pour les années à venir :
Publié le 22 janv. 2020 à 12:52 Mis à jour le 22 janv. 2020 à 16:40
Le 9 juillet 2014, le rapport du député PS Jean-Yves Le Déaut et du sénateur UDI Marcel Deneux sur « Les freins réglementaires à l’innovation en matière d’économies d’énergie dans le bâtiment », était rendu public. Adopté à l’unanimité des dix-huit députés et dix-huit sénateurs composant le très sérieux Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), il appelait à un choc salutaire alors que devait s’ouvrir à l’automne la discussion du projet de loi sur la transition énergétique porté par la ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie de l’époque, Ségolène Royal.
Après plus d’un an d’études et pas moins de 260 personnes auditionnées, c’était « un pavé dans la mare d’un secteur du bâtiment très conservateur », commentait alors Jean-Yves Le Déaut, premier vice-président de l’Office, scientifique reconnu et rapporteur de ce document de près de 100 pages. Cinq ans et demi après, il livre aux « Echos » son analyse de la situation actuelle du marché de l’isolation des bâtiments neufs et anciens, à l’heure où un arrêt de la Cour de cassation a définitivement débouté fin 2019 un syndicat de fabricants d’isolants en laines minérales de sa plainte déposée en 1998 contre la société Actis pour publicité mensongère, révélant aussi un véritable « Isolgate » sur les performances isolantes réelles des laines minérales, dont celles du leader Isover (filiale de Saint-Gobain).
Que vous inspire le récent arrêt de la Cour de cassation dans l’affaire dite « Actis » ?
Il ne m’a pas surpris, car il reprend point par point ce que disait notre rapport en 2014. Je note la lenteur extrême de nos dispositifs. Alors qu’une situation est connue, il faut attendre l’épuisement des procédures judiciaires pour que se pose enfin, et obligatoirement, le problème. Nous écrivions alors que la résistance thermique des laines minérales évaluée en laboratoire chute très fortement lorsqu’elles sont mises en oeuvre dans les bâtiments et que leur mise en place « doit s’accompagner de l’installation complémentaire sur la face intérieure d’un pare vapeur pour bloquer l’humidité, et sur la face extérieure d’un pare pluie pour empêcher les infiltrations. » Force est de constater que la performance énergétique est largement conditionnée par la qualité de la pose du matériau. Or, en France, aucun contrôle de la performance énergétique n’est effectué a posteriori. Il s’agit bien d’un « isolgate », car je compare ce dossier à celui que nous avions expertisé en son temps à l’Office sur les moteurs de voiture diesel où manifestement, comme ici, les performances étaient calculées de manière théorique pour masquer la réalité.
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, l’Opecst, appelait à l’époque à un choc salutaire, et ce alors même que devaient s’ouvrir les discussions au Parlement sur le projet de loi sur la transition énergétique. Plus de 5 ans après, quel constat dressez-vous de la situation ?
Je vais vous faire à peu près la même réponse qu’il y a quelques semaines devant la mission d’information de l’Assemblée nationale sur Lubrizol où j’étais pré-auditionné pour avoir été rapporteur sur l’affaire AZF. On a appliqué la technique du mirabellier, en secouant le dossier. Pour ce qui concerne notre sujet, il en a résulté quelques décisions positives, comme la création d’un conseil supérieur de la construction, qui existait déjà, et de l’efficacité énergétique, et l’instauration d’un meilleur contrôle du Centre scientifique et technique du bâtiment, le CSTB. Sans aller néanmoins jusqu’à suivre ma recommandation de séparer l’activité de prescripteur de celle de prestataire, comme cela a été fait dans le nucléaire. En revanche, rien n’a changé sur l’essentiel, à savoir les mesures de performances.
Pourquoi rien n’a changé, alors que tout le monde savait ?
Les experts interrogés à l’époque disaient en effet que les performances de la laine de verre posée dans les bâtiments étaient dégradées. Pourquoi ils n’ont pas été écoutés ? Il reviendra à l’Autorité de la concurrence de le dire, mais peut-être parce qu’il y a des intérêts en jeu… En attendant, des sommes énormes sont en jeu. L’Etat verse chaque année des milliards d’euros au titre de l’isolation thermique des bâtiments. Si ces aides sont accordées à des produits dont les performances sont en réalité en deçà de celles affichées dans les conditions de pose actuelles, c’est très grave !
Que préconisez-vous pour mettre fin à cet « isolgate » ?
Il y a plusieurs choses à faire. Il faut que la Cour des comptes se saisisse du dossier des aides. C’est la moindre des choses, il s’agit d’argent public. L’Opecst devrait en outre exercer son droit de suite, pour faire une évaluation de la situation actuelle. Une mission d’information parlementaire sur les aides pourrait être mise en place. La Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP), au Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, et le CSTB devraient faire la lumière sur les moteurs de calcul des performances des produits isolants, d’une grande opacité. Enfin, et c’est le plus simple et le plus rapide, le gouvernement doit prendre sans tarder un arrêté ministériel pour imposer les conditions de pose des laines minérales. Il est encore temps de mener ce travail notamment dans le cadre de la RE 2020 qui doit rentrer en application au 1er janvier 2021.
Des membres de SKI sont venus grossir les rangs de la manifestation du 21 Mai 2022 à Courmelles (Aisne) contre le projet Rockwool.
Rappelons au passage le rôle fondateur qu’avait joué Guy Vignard pour le collectif Stop Rockwool de Soissons qui désormais est bien organisé et oppose une résistance admirable à l’industriel et à certains élus dont la préoccupation principale n’est pas la santé de leurs concitoyens.
Admirable également est la position du maire de Courmelles, M. Arnaud Svrcek, qui a refusé d’octroyer le permis de construire à l’industriel suite à l’avis défavorable du commissaire-enquêteur. Sur ce point, les contextes entre Illange 2018 et Courmelles 2021 diffèrent … on connait la suite.
M. Svrcek nous a chaleureusement remerciés de notre présence et nous lui témoignons à nouveau ici toute notre admiration pour son courage et sa droiture.
Nous avons également rencontré M. Baudrier, adjoint à la mairie de Paris, qui a fait savoir que la laine de roche (et autre isolant similaire) sera désormais bannie des projets de construction dans la capitale, ce qui constitue un signal fort et sans équivoque à tous ceux qui soutiennent les laines minérales.
Nous reprenons ici le compte-rendu de l’AFP sur cette journée riche en contacts et porteuse d’espoir.
Entre 430 manifestants, selon la préfecture et plus de 530, selon les organisateurs, ont manifesté samedi 21 mai 2022 près de Soissons (Aisne) contre le projet d’implantation d’une usine de laine de roche du géant danois Rockwool.
Ils entendaient dénoncer une usine qui serait une des plus polluantes de France, un déni de démocratie mais aussi la production d’un produit utilisé pour l’isolation thermique non durable, non recyclable, déjà obsolète, selon le collectif d’opposants Stop Rockwool.
La mairie de Paris va favoriser dans les appels d’offres uniquement les matériaux biosourcés et plus la laine minérale, donc il n’y aura même plus de marché à Paris pour ce produit, a déclaré par téléphone à l’AFP un des fondateurs du collectif, Thomas Bosniaque.
Le 31 mars 2021, le préfet de l’Aisne a délivré à Rockwool, leader mondial de la fabrication d’isolants en laine de roche, une autorisation d’exploiter dans une Zone d’aménagement concertée (ZAC) du village de Courmelles, au sud de Soissons.
Avis défavorable du commissaire enquêteur
Le projet avait pourtant reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur. L’enquête publique concluait que les nuisances, liées notamment à l’impact environnemental de cette usine qui emploierait quelque 130 personnes, l’emporteraient sur ses avantages.
Le conseil municipal de Courmelles s’était lui aussi prononcé, à l’unanimité, contre cette implantation. De nombreux riverains se sont opposés au projet et un collectif de médecins a alerté sur le rejet de substances toxiques dans l’atmosphère (particules fines, ammoniac, acide chlorhydrique…).
Un manifeste signé par 71 médecins
Le manifeste des médecins dénonçant le projet a été signé à ce jour par 71 médecins, parmi lesquels des chefs de service de l’hôpital de Soissons et le député LREM candidat à sa réélection Marc Delatte, présent à la manifestation.
Dans ce bras de fer, les deux parties ont saisi le tribunal administratif.
En juillet, les associations s’opposant au projet ont déposé des recours contre l’arrêté préfectoral.
La préfecture de l’Aisne et la société Rockwool en ont quant à elles déposé contre l’arrêté municipal refusant le permis de construire.
Sur son site internet, Rockwool explique transformer une ressource naturelle abondante en des produits qui répondent aux plus grands défis de notre monde en améliorant les performances thermiques des bâtiments.
Hasard (?) du calendrier, ce samedi 21 Mai 2022, des membres de SKI battaient le pavé avec ceux du collectif de Soissons qui partagent le même combat. Rappelons que Guy avait été à l’origine de leur création.
A travers cette lutte que nous continuons de mener pour la nature et la santé, et que d’autres relayent désormais, nous rendons hommage à Guy pour son action et sa détermination.
Voici quelques clichés pris en Mai 2022 au port d’Illange qui parlent d’eux-mêmes sur l’attention toute particulière que l’industriel porte au stockage des rebuts impropres de sa production ainsi qu’au code de l’environnement.
Zone Garolor Ennery – Mai 2022 – rebuts Knauf
Port d’Illange (suite) – Mai 2022 – rebuts Knauf
Rappelons que la préfecture de la Moselle avait mis l’industriel en demeure de procéder à un stockage réglementaire pour des raisons de santé publique en Janvier 2020 (voir arrêté préfectoral ci-dessous).
Il faut croire que Knauf a la mémoire courte car on peut raisonnablement douter que l’entreposage sauvage constaté en 2022 sur ces photos soit réellement réglementaire.
Un courrier de SKI sera adressé prochainement à la Dreal et à la préfecture pour demander des explications sur cette sinistre réalité. Il faut rappeler que l’arrêté de 2020 visait à protéger les populations et l’environnement de l’effritement de ces plaques de laine de roche entreposées à ciel ouvert et dont les particules néfastes pour la santé seraient dispersées par les vents, le ruissellement des pluies …
Ces images écornent sérieusement les publications de Knauf (Fuse notamment) en matière de respect de l’environnement et des populations.
Ci-dessous pour rappel, l’arrêté préfectoral de Janvier 2020 obligeant Knauf à respecter le code de l’environnement pour l’entreposage de ses rebuts de production :
Dans le cadre de la manifestation du 21 Mai 2022 organisée à Soissons par le collectif Stop Rockwool ainsi que d’autres organisations de défense de l’environnement et de la santé, évènement auquel SKI participera, nous publions ci-dessous deux lettres de Thomas Le Roux, chercheur au CNRS, sur le projet Rockwool ; la première en 2020 lors du lancement du projet, et la seconde en 2021 adressée à la préfecture de l’Aisne.
Il est frappant de constater les ressemblances évidentes entre les contextes Knauf à Illange et Rockwool à Soissons : simplification des démarches pour les industriels, enquête publique éclair, création d’emplois contre environnement, parole savante d’experts issus du monde industriel contre parole profane des riverains, stratégie à court terme polluante contre projet durable plus long à mettre en oeuvre, et surtout, même dommages pour la nature et les hommes.
Voici une copie de la lettre adressée en Janvier 2022 à Corinne Le Quere, présidente du Haut Conseil pour le Climat (HCC), lettre transmise par l’intermédiaire de M. Dominique Raynaud, glaciologue et membre du GIEC que nous avions rencontré en Décembre 2021 à Metz et qui a souhaité nous soutenir. Un grand merci pour son aide !
Madame Le Querre,
En Septembre 2019, sur le site de la mégazone d’Illange-Bertrange (Moselle), une usine nouvellement construite et appartenant au groupe industriel allemand Knauf est entrée en production. Cette usine fabrique de la laine de roche à partir d’un procédé de fusion au charbon (coke précisément).
Le projet a été analysé et validé durant l’année 2018 avec autorisation préfectorale en Décembre 2018. Toutes les instances de régulation ont autorisé ce projet, et ce, malgré le recours à un combustible fossile qu’il eût été possible d’éviter par l’emploi de la fusion électrique (ce que fait d’ailleurs Rockwool, le concurrent de Knauf, également en France à Soissons où une usine similaire a été construite mais sans l’utilisation d’énergie fossile).
La pollution annuelle annoncée par l’industriel en quelques chiffres :
84 000 tonnes de CO2, le coke étant importé depuis la Pologne par camions quotidiennement,
100 tonnes d’oxyde d’azote,
280 tonnes d’oxyde de souffre,
168 tonnes d’ammoniac
émissions de phénol, formaldéhyde, monoxyde de carbone, …
hauteur de la cheminée aval et direction des vents sont les seules parades à la pollution de l’air …
refus d’implantation initiale de Knauf par le Luxembourg en 2018 (à Sanem – Differdange) pour cause de pollution.
L’implantation de l’usine est à 300 m des premières habitations (dont écoles), dans un secteur protégé par un plan de protection de l’atmosphère. Aucun comité de suivi de site indépendant (malgré les demandes faites à la préfecture en ce sens) n’est prévu. Seul l’industriel informe sur la pollution et le bien-fondé de son action.
Outre les dommages locaux qui pèseront sur la santé des riverains proches (plus de 60 000 personnes dans un rayon de 7 kms), le recours au coke en France en 2019, alors qu’une alternative plus respectueuse du climat était possible, est incompréhensible tant sur le mode de fabrication que sur la chaîne de décision qui l’a autorisé.
La France affiche une stratégie bas carbone, sans utilisation du charbon comme source d’énergie. L’existence du cas de l’usine Knauf à Illange, même si elle émet à l’échelle globale des quantités faibles de CO2 dans l’atmosphère, pose des problèmes dommageables de pollution locale et n’apparait pas cohérente avec les engagements pris par la France en matière d’utilisation du charbon comme source d’énergie, décrié d’ailleurs comme l’ennemi public n°1 du climat par l’actuelle ministre de l’écologie.
Y-a-t-il d’autres exemples similaires en France où des industries nouvellement créées fonctionnent avec cette source d’énergie ?
Rappelons au passage qu’en 2018, et pour rester dans un contexte local au département de la Moselle, l’Etat s’est engagé à fermer la centrale électrique Emile-Huchet de Saint Avold, centrale thermique qui fonctionne au charbon précisément.
Au même moment à 50 kms de là, à Illange, on autorise Knauf à importer et brûler du coke de Pologne …
Sans parler qu’il se trouve à moins de 10 kms du site d’Illange une centrale nucléaire (Cattenom) qui aurait pu pallier le pont routier depuis l’Europe de l’Est pour fournir la source d’énergie, non fossile, voire même verte si l’on en croit les récentes déclarations de la commission européenne sur le classement en énergie verte du nucléaire.
Nous pensons utile que vous soyez informée de ce cas qui donne un très mauvais signal sur les engagements pris ou à suivre pour contenir le réchauffement climatique amorcé et palpable désormais.
Compte-tenu des missions qui incombent au Haut Conseil pour le Climat, nous souhaiterions savoir si vous pouvez acter une recommandation sur ce cas précis, voire obliger l’industriel à adopter un autre procédé de fusion sans emploi de charbon, tel que cela se pratique sur notre territoire.
En vous remerciant de votre considération, nous vous prions d’agréer, Madame Le Querre, nos respectueuses salutations.
Samedi 20 Novembre 2021, alors que le ciel était bien dégagé et laissait présager une belle matinée ensoleillée, un panache de fumée noire accompagné de flammes a quelque peu terni le tableau.
Voici ce que les riverains d’Illange pouvaient apercevoir de leurs fenêtres vers 7h20 :
Heureusement, les écoliers du groupe scolaire d’Illange (situé à 300 m de l’usine, ne l’oublions pas) n’étaient pas encore arrivés – encore que cela aurait pu être l’occasion d’une petite leçon de choses sur le développement durable, la fin des énergies fossiles ou la théorie et la pratique.
La hauteur de la cheminée et la direction des vents ayant été choisies (et validés par les instances de régulation ainsi que la préfecture de la Moselle) comme parade ultra-moderne à la pollution de l’air (qu’il est difficile d’ignorer sur ces images), les populations n’ont pas à s’inquiéter.
Ni le Luxembourg d’ailleurs (qui avait rejeté l’implantation de l’industriel en 2018), et ce, même si le vent lui est défavorable, car nous savons tous, depuis au moins Tchernobyl, et plus récemment Lubrizol, que les nuages toxiques s’arrêtent aux frontières.
En revanche, ce qui n’apparaît pas sur cette vidéo, et qui se joue des vents et des frontières, c’est le CO2, issu de la combustion du charbon, solution technologique d’avant-garde qui a été choisie comme preuve de l’engagement de Knauf en faveur du climat (et validée par les instances de régulation et la préfecture de la Moselle, bis).
Le CO2, ce gaz inodore, incolore, parfaitement inoffensif pour les écoliers et le reste du monde, mais qui, une fois là-haut, en concentrant les rayons du soleil toujours un peu plus, saura nous rappeler, ainsi qu’aux instances de régulation et à la préfecture de la Moselle, que notre planète est soumise à des lois physiques non subordonnées à l’appât du gain et dont les conséquences seront dramatiques pour les écoliers des générations suivantes, et le reste du monde.