Le droit de grève : un droit à valeur constitutionnelle

Alors que le vernis tout neuf de l’usine « exemplaire » continue de se craqueler un peu plus chaque jour, il nous apparaît pertinent de rappeler les conditions qui permettent l’exercice du droit de grève par les salariés d’une entreprise comme Knauf Illange.

Plus d’information dans ce document édité par un syndicat.

Et pour résumer :

Tout salarié peut faire grève, mais en respectant certaines conditions. Dans une entreprise, en l’absence d’un mot d’ordre national ou professionnel, il faut donc qu’au moins 2 salariés se mettent en grève en même temps.

Le droit de grève est une liberté individuelle, garantie par la loi. En dehors des policiers et des militaires, tout salarié, syndiqué ou non, a le droit de faire grève. Aucun employeur ne peut empêcher un-e salarié-e de faire grève, aucun employeur ne peut sanctionner un salarié pour avoir utilisé le droit de défendre ses intérêts !

Si la grève suppose l’existence de revendications professionnelles, aucune condition n’est fixée quant à la manière dont elles ont à être communiquées à l’employeur :

– Ainsi, à l’exception des secteurs soumis à préavis, l’absence de toute formalité préalable obligatoire conduit donc à la validité des grèves surprises.
– Une grève ne saurait perdre son caractère licite du fait qu’elle n’a pas été précédée d’un avertissement ou d’une tentative de conciliation.

Aucun document écrit ne peut être exigé de la part de votre employeur.

À faire valoir à ceux qui jugeraient certains débrayages illicites.