L’opinion pressentie pour avoir le dernier mot

illustration de Y. Robert

Derniers jours de l’enquête publique. Knauf contre-attaque !

Avec des menaces, s’il vous plaît, de traîner les opposants en justice. Car la justice effraie… et ils se disent que ça peut marcher quand on est un ogre puissant et qu’on a devant soi des Petits Poucets avec de maigres moyens financiers.

Mais une double page dans le Républicain Lorrain, tout de même, c’est évidemment pour toucher l’opinion. Cela signifie donc que l’opinion pèse, qu’elle est pressentie pour avoir le dernier mot.  

Comment convaincre, pour avoir l’opinion dans son camp ? Paraître raisonnable, honnête et poli, accuser son adversaire de fanatisme, de diffamation et d’irrespect. Mais rester flou tout en jouant sur les mots. C’est ce que fait M. Leverton. C’est un malin.

Comme c’est désormais l’habitude dans tous les domaines (c’est une technique de communication), dès qu’ils (chacun y mettra qui il veut) ont affaire à l’opinion, ils déplacent le débat, le font porter sur la forme afin que surtout on ne parle pas du fond.  

Or, il n’est qu’un sujet, qu’une question qui se pose à l’attention de chaque citoyen : dois-je désirer, dois-je accepter, dois-je refuser l’implantation d’une usine qui rejettera dans l’atmosphère des quantités importantes de produits toxiques pour la santé ?  

Encore faudrait-il qu’il soit informé. L’association Stop Knauf Illange est là pour ça.