« Pour des emplois respectueux de la santé des ouvriers et des populations »

Le coup de Gueulard de René, un adhérent  (à lire sur son blog) :

Ce matin 29 septembre 2018 au marché de Thionville un stand de LOR LUX EMPLOI invite au 1er salon de Recrutement dédié à l’Emploi et à la Formation.

Un gars distribue des invitations à ce salon. Son argumentation intéressante : «  du travail il y a, plein d’emplois non pourvus… Les jeunes ne veulent pas travailler en usines à cause la fumée, parce que c’est sale etc. » dit d’un ton indigné.

Et alors ? Ils ont déjà vu leurs parents et grands-parents morts avant l’âge, travaillant pour des boîtes intérimaires près du coeur des réacteurs nucléaires, désamiantant ce qui était présenté avant comme sans danger, morts par accidents de travail, morts de maladies professionnelles : silicose (charbon), sidérose (fer)… à vous de rajouter.

Ces jeunes ne sont plus prêts à perdre leur santé et leur vie pour la gagner.   
Étonnant non ?… Pour les pollueurs de leurs propres ouvriers et des populations autour…

La Knauf fait partie de ces industries du passé, dépassée.

René

Knauf : le profit avant tout

La fabrication de laine de roche est une aberration écologique mais comme on le sait, cette activité est financièrement rentable. C’est sans doute dû au fait qu’on sait tous que la maison brûle, mais que nos élus regardent ailleurs (pour paraphraser du Chirac…).

Alors que des solutions alternatives existent, cette fabrication de laine de roche est un gaspillage d’énergie que le « Green Washing » de Knauf ne saurait faire oublier : après 236 GWh de consommation annuelle, c’est 198 GWh qui sont désormais annoncés (et 85.570 tonnes de CO2).

Cette aberration mise à part, après tout, Knauf est peut être soucieux de notre bien être… Ils prétendent d’ailleurs utiliser les meilleures techniques disponibles pour préserver la santé des populations concernées.

Vraiment ?

La preuve que non : la multinationale a refusé d’ajouter un système de filtration (développé et breveté au Luxembourg) à l’efficacité redoutable qui aurait pu lui permettre, peut-être, de convaincre les autorités du pays et les communes concernées.

Mais c’est que ça coûte de se préoccuper de la santé des autres !

Ci-après le courrier du fabricant au Ministre de l’Economie du Luxembourg.

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Notre intégration paysagère : il manquait 30m… mais Knauf a fait pire !

Nous avons voulu rester conservateurs lors de la réalisation de l’intégration paysagère d’hier. Mais nous avons ensuite pu établir la hauteur précise du château d’eau de Illange qui apparaît à l’horizon à droite. Il fait 32m de hauteur et est construit sur un terrain à 197m d’altitude. L’altitude du point haut de ce château d’eau est donc 229m (et nous avions placé le haut de la cheminée à cette altitude).

La cheminée « Aval » fait 60m et l’altitude de son terrain d’assise est de plus de 200m. 200+60 = 260 : il manquait donc 30m à notre intégration initiale.

Mais ce n’est pas fini !

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Le Commissaire Enquêteur, Jean-Claude Brulé, dessaisi du dossier

La préfecture nous informe que le Commissaire Enquêteur, Jean-Claude Brulé, a été dessaisi du dossier le 20 septembre 2018.

M. Alain Lintz a été désigné par le Tribunal Administratif le 24 septembre 2018.

L’enquête publique prendra toujours fin le 5 octobre 2018. Les permanences suivantes sont prévues :

A la Mairie d’Illange, le jeudi 27 septembre et le jeudi 4 octobre de 15h à 18h.
A la Mairie de Florange, le mardi 2 octobre de 15h30 à 18h30.

A Bertange : Ménippe ou Guy Noël ?


M. Le Maire de Bertrange n’est pas soucieux de l’avis de ses administrés. Autrement dit, il n’en a rien à faire.

Est-ce normal de refuser la mise à disposition d’une salle pour que la population bertrangeoise soit informée sur les nuisances graves occasionnées par l’installation d’une usine de laine de roche ?

Pourtant d’autres maires des communes environnantes l’ont fait. Pourquoi pas lui ? Ce que nous avons ressenti lundi soir, c’est du mépris à l’égard de la population. Trop habitué à décider en petit comité, M. Le Maire effectue un abus de pouvoir. Il se contente de relire et de répéter ce que ses supérieurs lui ont dicté. Les mots utilisés par l’élu communal sont presque mot pour mot ceux prononcés par le Commissaire enquêteur.

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