La pollution à Surdulica est le problème numéro un…

…et c’est la raison pour laquelle nous devons être vigilants.

Article du jeudi 30 janvier 2020 de Volim Surdulicu

La pollution à Surdulica est le problème numéro un et c’est la raison pour laquelle nous devons être vigilants.

Nous devons continuer de dénoncer la pollution constamment présente à Surdulica, car c’est le meilleur moyen d’inciter les gens à nous rejoindre. Nous avons fait de grands progrès et notre audience est maintenant bien plus large qu’il y a quelques années, lorsque cette lutte a commencé et lorsque la firme allemande Knauf fonctionnait hors de tout contrôle. Je ne dis pas qu’elle a réduit ses émissions polluantes depuis lors, mais ses dirigeants sont au moins avertis que nous ne leur permettrons pas d’empoisonner tranquillement la population sans aucune conséquence pour eux.

À ce stade, il est important que les habitants prennent conscience de l’importance de cette lutte de chaque instant contre les polluants, en diffusant la vérité sur les produits toxiques émanant de l’usine. Internet est abreuvé de photos des cheminées de Belo Polje et les commentaires dans les discussions sur le blog soulignent de façon critique les activités de la firme allemande.

Maintenant, nous voulons que les autorités locales parlent plus souvent de ce problème car elles sont partie prenante, nous devons tous être sur la même longueur d’onde et utiliser toutes nos capacités pour atteindre le pollueur qui n’hésite pas à utiliser tous les moyens pour survivre le plus longtemps possible en sabotant notre environnement.

Nous prendrons l’exemple de la première édile de Surdulica ; personne ne conteste qu’elle puisse rester en charge de la municipalité pour une autre décennie. Cependant cela ne sera d’aucune utilité si la pollution persiste car, dans ce cas, sa fonction et les privilèges qui en découlent n’auraient aucun sens.  Pour qui serait-elle alors présidente de la Municipalité ? Pour une poignée de personnes, principalement des employés de Knauf et leurs familles ? Cela n’a aucun sens. Je suppose que sa mission est de protéger ceux qui aident Surdulica à préserver ce qui a été créé ici depuis des décennies, et non de défendre les capitalistes étrangers qui ne sont intéressés qu’à se remplir les poches ! 

Au-delà des opinions personnelles fondées sur des croyances différentes, je pense qu’il est du devoir de chacun d’entre nous, et en particulier des élus, de se joindre à nos efforts et de participer à notre lutte pour un air pur. Par conséquent, peu importe le milieu auquel nous appartenons, que nous jouissions ou non de privilèges, que nous soyons dirigeants d’une entreprise privée ou que nous soyons simples salariés ordinaires : il est nécessaire que nous nous construisions ensemble de meilleures conditions de vie à Surdulica. Et lorsque des salles de sport sont construites, nous devons penser à qui les utilisera, lorsque les écoles seront rénovées, nous devons espérer qu’elles seront pleines d’élèves et avec la rénovation des hôpitaux nous créerons de meilleures conditions de soins et de traitement des patients, afin que tous les habitants de Surdulica puissent continuer à vivre dans leur environnement.

Personne ne peut dire que nous n’avons laissé aucune chance à Knauf. Nous avons écrit au directeur personnellement, mais il n’a jamais osé répondre, il n’a répondu à rien.

Nous envisageons déjà une nouvelle façon d’exprimer notre mécontentement et à partir du printemps, nous commencerons à mettre en œuvre de nouvelles formes légitimes de protestation qui entraveront les activités de l’entreprise allemande. Nous recevons des indications que des personnes influentes à travers la Serbie seront impliquées, et dans une telle atmosphère, il nous sera plus facile de nous battre efficacement. Alors les indécis d’aujourd’hui devraient se joindre à eux et à nous pour lutter dans l’intérêt général. Si nous ajoutons également qu’il est prévu une deuxième visite de l’organisation française Stop Knauf, il est clair que nous aurons une année intéressante au cours de laquelle nous pouvons espérer résoudre le problème.

La lutte continue …