Courrier d’une adhérente au sujet de notre article d’hier.
J’aime Christo, artiste célèbre pour avoir empaqueté des monuments, notamment le célèbre Pont-Neuf. Ses créations sont des œuvres artistiques, il s’approprie un lieu, in situ et pour une durée limitée. Knauf aurait-il une âme d’artiste, lui qui s’empresse de recouvrir sa merde d’une bâche gigantesque et verte ?
Si le projet du Pont-Neuf a nécessité plus de 40 000 m² de toile qui miroitait et changeait de teinte au soleil, j’aimerais savoir combien coûte à Knauf cette horreur qu’il impose aux habitants de Surdulica, leur laissant croire qu’avec des déchets emballés, ils ne risquent plus rien.
Si Christo en emballant le pont, veut offrir un regard neuf sur le plus ancien pont de Paris, Knauf désire simplement camoufler la pollution visuelle engendrée par son usine toxique.
La couleur de la bâche utilisée par Knauf n’est pas anodine : utilisation d’un produit vert par une entreprise qui ne l’est pas ; slogan abusif « Pour un monde meilleur » ; oui M. Knauf, vous excellez dans le greenwashing ou écoblanchiment. En fin de compte, vous n’êtes peut-être pas un artiste mais vous maîtrisez parfaitement l’art de la dissimulation…